Entre monts, verdure et villages pittoresques, la région de l'Auvergne est un incontournable pour tout amateur de nature. Que l'on soit adepte de road trip, marcheur dans l'âme, courageux cycliste, ou tout simplement voyageur friand de belles découvertes, la richesse de cette partie du Massif central est sans limites ; le Cantal est un département propice au Voyage avec un grand V, celui dans lequel on recherche l'ouverture au monde et la reconnexion à l'essentiel.​​​​​​​
Ces photos, capturées durant une semaine à travers un panel de ses hauts lieux, est un aperçu de la richesse cantalaise, sous son visage estival.

Aperçu de la vallée de la vallée de la Maronne depuis l'esplanade de Barrouze, à Salers.

Salers est un petit village pittoresque de 329 habitants (2017), classé parmi les plus beaux villages de France.

Situé sur un plateau dominant les vallées de la Maronne et de l'Aspre, Salers offre un point de vue sur le Puy Violent.

Balade de fin de journée dans les rues de Salers. Après avoir passé la porte du Beffroi, la rue du même nom donne sur l'église Saint-Mathieu.

Se balader dans Salers, c'est prendre le temps d'admirer ses vieilles pierres, témoins de son histoire liée notamment au Moyen-Age et à la Renaissance.

La place Tyssandier d’Escous est la place principale du village. Avec ses maisons de style Renaissance et ses détails en pierres de lave, elle est une belle représentation de l’architecture traditionnelle auvergnate. 
Au cœur de cette place se trouve le buste de celui dont est tiré son nom : Ernest Tyssandier d’Escous, restaurateur de la race bovine de Salers. Avec son appui et à partir du XIXème siècle où il a vécu, Salers a ainsi officiellement donné son nom à la race et au fromage, contribuant fortement à la renommée du village.
La porte de la Martille était l’un des quatre points d’accès à la cité de Salers. Aujourd’hui, elle fait partie de ses derniers vestiges médiévaux, s’accordant aux rues qui, malgré d’évidentes rénovations, ont su conserver leur atmosphère d’antan.
Emprunter le Chemin des Loups depuis de la Rue de la Martille, en bas du village, et admirer le panorama sur l’esplanade de Barrouze au crépuscule, quand le soleil à cette heure-ci illumine différemment les contours de Salers.

Les vielles pierres de Salers dégagent du village une ambiance paisible, comme si – à quelques détails près – le temps s’était arrêté pour permettre aux visiteurs de le remonter à travers une parenthèse de verdure.

                          "On prend les bêtes par les cornes et les hommes par la parole"                                    - Proverbe auvergnat
"Vache rouge" aux abords d'une petite route menant dans la vallée de la Maronne, au pied du village de Salers.
Saint-Paul de Salers semble limité à son bourg, où seule règne une église et quelques maisons. C’est pourtant une vaste commune agricole de 3800 hectares s’étendant au cœur de la vallée de la Maronne.
En haut du village, une vierge domine du haut de son rocher, offrant aux visiteurs un joli point de vue. Elles sont sept à former un alignement à travers les vallées alentours, et témoignent de l’importance historique des croyances dans ces villages reculés.
Prendre la route et longer la montagne à la découverte de ses trésors. Etroitesse, virages, demi-tours : bien qu’appartenant à la moyenne montagne, le Cantal offre au amateurs de road trip un réel goût d’aventure, sur fond de verdure et d’altitude.
L’arrivée au pied du Puy violent donne l’impression de parvenir au bout du monde. A 17 heures en plein mois d’aout, la petite route qui y mène est déserte. Plus loin, sur le parking où les curieux abandonnent leurs véhiculent pour gravir le sommet accessible uniquement à pied, quelques camping-cars sont stationnés, les campeurs profitant du calme et de la beauté des lieux.
Des Salers pâturent dans les alpages du Puy Violent. Même si les agriculteurs abandonnent peu à peu les techniques ancestrales telles que la traite en alpage, l’élevage reste une activité primordiale dans l’économie du Cantal. La « vache rouge », comme elle est surnommée, continue de nourrir les cantalais et de faire rayonner les produits locaux. En plus de sa viande, on lui doit – à partir de son lait – les fromages traditionnels locaux tels que le cantal, le bleu d’Auvergne, et évidemment, le salers.
Haut de 1592 mètres, le Puy Violent est l’un des sommets appartenant à la chaîne des monts du Cantal. Ses alentours, sauvages, offrent une immersion totale dans la nature, déserte à cette heure-ci.
"Quand tu arrives en haut de la montagne, continue de grimper" Proverbe tibétain
La vallée de la Maronne vue depuis les 1241 mètres d’altitude du col de Néronne, sur la route des crètes.
 Les monts du Cantal sont le vestige d’un ancien volcan dont le diamètre de près de 60 km est le plus grand d’Europe. Avec le temps et l’érosion, ce dernier s’est peu à peu aplani, formant les différents sommets que nous voyons à présent. Le plus haut, le Plomb du Cantal, culmine à 1858 mètres d’altitude.
Le Puy Mary culmine à 1783 mètres d’altitude. S'il n'est pas le plus haut sommet du département, il est l'un des plus importants; classé parmi les Grands sites de France, il a déjà accueilli à plusieurs reprises une étape clé du Tour de France cycliste.

La gentiane est une fleur montagnarde, s’épanouissant entre 800 et 1500 mètres d’altitude, comme ici au Puy Mary. Dans le Cantal, elle est souvent utilisée dans la préparation de produits locaux tels que la liqueur de gentiane.

Le sommet du Puy Mary offre un point de vue imprenable sur les monts alentours. Même par temps nuageux, l'ascension vaut le détour: l'atmosphère dégagée par le sommet offre un sentiment de liberté, et une grande bouffée de fraîcheur.

Situé entre les vallées de la Cère et de la Jordanne, non loin du Puy Mary, le Puy Griou (1690 mètres) domine le cirque de Mandaille. Il est reconnaissable de loin par sa forme faite de pierres de phonolite lui donnant, de loin, des allures de grand tas de sable.

Sur la route, au pied du Puy Griou.

Buron dans la vallée de la Jordanne.

Caractéristiques des montagnes cantalaises, ces bâtiments en pierres construits aux XVIIIe et XIXe siècles servaient à loger les éleveurs s'occupant de l'élevage et de la fabrication des fromages.
Le château d’Anjony, visible en contrebas depuis la vallée de la Doire. Initialement voisin du château féodal des De Tournemire dont il ne reste qu’un seul vestige – sa chapelle – ce château fait à présent la renommée du village.
Le village de Tournemire fait partie de l’association Plus Beaux Villages de France. Son architecture, bien préservée, rappelle le temps – pas si lointain – où les petits villages montagnards vivaient indépendamment du reste du monde.
Fontanges est une commune située au cœur de la vallée de l’Aspre, au pied de Salers. Le village abrite un monument quelque peu atypique : une chapelle monolithe, construite dans un rocher sur lequel domine une vierge semblable à celle de Saint-Paul de Salers.
Le col de Legal n’est pas seulement une station de ski : l’été, nombre de touristes s’arrêtent à son buron, tenu par un couple d'agriculteurs passionnés et attachés à leurs traditions. Sur la période estivale, ils s’installent sur le col, et y font pâturer leurs vaches montbéliardes. Sur place, ils les traient puis fabriquent leur fromage dans les petites infrastructures qu’ils ont construites. Grâce à eux, le col de Legal présente ainsi un mélange de tradition et de modernité.
Le Cantal est une terre de richesses, attachée à des traditions qui évoluent, et qui ont marqué les mœurs de ses riverains. Ici, le terroir est directement lié au paysage, vallonné et plus rude qu’il n’y paraît. Encore aujourd’hui à l’écart de la frénésie des villes, ce département rural offre aux friands de découvertes une vraie parenthèse de verdure, de calme et de ressources. Voyager à travers le Cantal, c'est s'octroyer une pause dans un quotidien marchant parfois à mille à l'heure, et une parenthèse empreinte de liberté.
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